Résultats de la recherche

Nous avons trouvé 340 résultats pour votre recherche:
  • Loi sur la chasse: nouvelles perspectives à court terme

    Le 27 septembre, le peuple suisse a rejeté la révision de la Loi sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (LChP) avec une majorité de plus de 120'000 voix. Les organisations de protection de la nature et des animaux, qui avaient demandé cette votation par référendum, travaillent déjà à une nouvelle version de la loi. Elles contactent pour cela des parlementaires de tous les bords politiques ainsi que le monde associatif concerné par le sujet.
    /fr/medias/loi-sur-la-chasse-nouvelles-perspectives-a-court-terme
  • Blocus: le lobby agricole s’impose à nouveau

    La nouvelle politique agricole 22+ a définitivement échoué. Une majorité du Conseil national s’est prononcée pour l’immobilisme plutôt que pour le changement dans l’agriculture. Celle-ci n’est donc pas près de devenir durable et capable d’affronter l’avenir. Mais cette politique de l’autruche risque de coûter cher à l’environnement et aux générations futures.
    /fr/medias/blocus-le-lobby-agricole-simpose-a-nouveau
  • Lancement de la campagne «2xOui pour de l’eau propre, des sols fertiles et pour notre santé»

    L’Initiative pour une eau potable propre et l’Initiative pour une Suisse libre de pesticides de synthèse montrent comment agir judicieusement face aux grands défis que l’agriculture doit relever. Elles offrent les phases transitoires et la sécurité de la planification nécessaires à l’aménagement d’une agriculture suisse sociale, proche de la nature et profitable à tou-te-s, pas seulement à l’agrobusiness.
    /fr/medias/lancement-de-la-campagne-2xoui-pour-de-leau-propre-des-sols-fertiles-et-pour-notre-sante
  • Les organisations environnementales pour la coexistence du loup et de la population de montagne

    La protection des mammifères et des oiseaux menacés, et la coexistence des hommes et des animaux sauvages doivent être améliorées. Cet objectif a été confirmé par les votants l'automne dernier lorsqu'ils ont rejeté la révision déséquilibrée de la loi sur la chasse. Le Conseil fédéral a lancé aujourd'hui la consultation sur la révision de l'Ordonnance sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (OChP). Les organisations environnementales offrent leur soutien à une révision rapide et allégée pour améliorer la coexistence du loup et de la population de montagne, notamment par la protection des troupeaux, et examineront attentivement le projet du Conseil fédéral.
    /fr/medias/les-organisations-environnementales-pour-la-coexistence-du-loup-et-de-la-population-de-montagne
  • L’alliance pour le climat est prête

    Le "comité OUI à la loi sur le CO2" est prêt pour la campagne de votation Plus de 160 parlementaires et plus de 90 organisations représentant la société civile sont réunis dans la lutte pour la protection du climat et pour ce qui est possible, raisonnable et nécessaire. Pour ce comité, dire oui à la loi révisée sur le CO2, c’est faire front de manière décidée face au lobby du pétrole. Le bien commun doit être placé au-dessus des intérêts particuliers. L’attentisme coûte cher et s’avère risqué.
    /fr/medias/lalliance-pour-le-climat-est-prete
  • Déclaration du WWF Suisse à l’occasion du décès du Prince Philip

    Nous déplorons le décès du président honoraire de longue date du WWF International. Le prince Philip était un ardent défenseur de l'environnement qui a fait entendre sa voix dans le monde entier.
    /fr/medias/declaration-du-wwf-suisse-a-loccasion-du-deces-du-prince-philip
  • Inventaire des gaz à effet de serre: la réduction est insuffisante

    La Confédération vient de publier son nouvel inventaire des gaz à effet de serre de la Suisse pour 2019. Pour le WWF, les chiffres prouvent que la politique climatique helvétique est tout sauf exemplaire.
    /fr/medias/inventaire-des-gaz-a-effet-de-serre-la-reduction-est-insuffisante
  • Les organisations de protection de la nature demandent un soutien accru pour la cohabitation avec le loup dans les régions de montagne

    La consultation sur l’adaptation de l’Ordonnance sur la chasse est en cours jusqu’au milieu de la semaine prochaine. Du point de vue des organisations de protection de la nature, les modifications proposées répondent dans l’ensemble à trois exigences décisives : respect de la volonté du peuple après le rejet de la Loi sur la chasse modifiée, promotion de la coexistence du loup et de la population de montagne et préservation des populations régionales de loups. Pro Natura, BirdLife Suisse, le Groupe Loup Suisse et le WWF Suisse demandent toutefois des améliorations importantes et attendent ensuite au plus vite une nouvelle révision de la loi, afin de renforcer la biodiversité et de protéger sans délai les espèces sauvages menacées.  
    /fr/medias/les-organisations-de-protection-de-la-nature-demandent-un-soutien-accru-pour-la-cohabitation-avec-le
  • Rapport de synthèse du GIEC: le temps commence à manquer

    Le WWF demande que les conclusions du rapport de synthèse du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies incitent les gouvernements à réduire plus rapidement les émissions.
    /fr/medias/rapport-de-synthese-du-giec-le-temps-commence-a-manquer
  • En amputant de manière irresponsable la protection de la nature, le Conseil national met en péril le projet, y compris le développement marqué des énergies renouvelables

    Mesures et objectifs de développement ambitieux, en premier lieu dans le domaine de l’énergie solaire; prescriptions et incitations en matière d’efficacité énergétique; panneaux solaires sur les bâtiments neufs et rénovés; grands parkings: le Conseil national a posé des jalons extrêmement importants pour un approvisionnement en électricité sûr et respectueux de l’environnement. Il risque néanmoins d’anéantir ces victoires d’étape en amputant inutilement et gravement la protection de la nature et tout particulièrement celle des débits résiduels.
    /fr/medias/en-amputant-de-maniere-irresponsable-la-protection-de-la-nature-le-conseil-national-met-en-peril-le
  • Earth Hour: offrir une heure à la terre!

    Pendant «l’heure de la terre», des monuments célèbres comme l’Empire State Building à New York ou le Taj Mahal en Inde restent plongés dans l’obscurité. Le WWF appelle à faire un signe en faveur de la protection de la planète et du climat et à voter OUI pour la loi climat le 18 juin prochain. En Suisse, une vingtaine de villes et communes participent également à Earth Hour et s’abstiennent d’éclairer leurs monuments emblématiques.   Samedi prochain, le 25 mars 2023, la population et les villes de Suisse, du Liechtenstein et de 190 autres pays participeront à Earth Hour. Cette action est un appel à éteindre la lumière à 20 h 30 pendant une heure ou à faire un geste concret pour la planète. Surtout, elle donne un signe clair en faveur de la protection de notre Terre. Citations de Thomas Vellacott, directeur général du WWF Suisse:  «J’espère que nous serons très nombreux à offrir une heure à la terre et à nous interroger sur la façon dont chacun d’entre nous peut contribuer à la protection de la nature et du climat, par exemple en s’intéressant aux arguments en faveur de la loi climat, un objet sur lequel nous devrons voter le 18 juin». «Avec Earth Hour, nous signalons aux décideurs et décideuses de Suisse et du monde entier qu’il est grand temps de reconnaître les conclusions du GIEC et d’agir en conséquence.»   «Le fait qu’autant de villes et de personnes participent à Earth Hour montre à quel point le public tient à protéger la nature». Le rapport de synthèse du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui vient d’être publié montre clairement l’urgence de la situation: nous devons agir sans plus attendre pour combattre la crise climatique et arrêter la perte de biodiversité. Earth Hour nous donne l’occasion d’appeler à en faire davantage que l’extinction des feux. Sous le slogan «Offrir une heure à la terre», nous incitons le public à passer à l’action le temps d’un week-end et à faire un geste concret pour la planète. Ce cadeau de 60 minutes peut prendre des formes diverses. Ce temps peut par exemple être investi pour comprendre les arguments en faveur de la loi climat et pour convaincre ses amis et amies, voisins et voisines ou collègues de travail de voter oui le 18 juin prochain. Que vous utilisiez cette heure dédiée au climat pour cuisiner un menu végétalien, pour calculer votre empreinte carbone personnelle ou pour planter des fleurs dans votre jardin, peu importe: toutes les heures que nous consacrerons individuellement à la planète s’additionneront immanquablement pour atteindre une somme considérable. En Suisse et au Liechtenstein, de nombreuses villes et communes participent à nouveau à cette action mondiale pour l’environnement, plongeant pour l’occasion leurs monuments dans l’obscurité: ce sera entre autres le cas des monuments à Sierre, St-Gall, Baden et Burgdorf, de la Tour des Sorciers à Sion, du jet d’eau de Genève, de la vieille ville de Lenzbourg et de l’église St. Florin à Vaduz.  L’idée d’offrir en outre une heure à la Terre est reprise dans un nombre croissant de communes. St-Gall organise par exemple un week-end complet sur le thème d’Earth Hour, avec notamment une promenade sur le thème de la biodiversité. A Burgdorf, outre l’intervention d’une personnalité, un spectacle de poésie slam est au programme. Avec le CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire à Genève, un institut de recherche d’importance mondiale participe également à Earth Hour.    Contact: Cédric Jacot-Guillarmod, porte-parole WWF Romandie, cedric.jacot-guillarmod@wwf.ch, 079 445 87 79 Informations supplémentaires - Lien vers le calculateur d’empreinte écologique du WWF. - Ces villes et communes de Suisse et du Liechtenstein participent à Earth Hour en 2023 (liste non exhaustive): Baden, Burgdorf, Ennetbaden, Killwangen, Mellingen, Neuenhof, Wettingen, Lenzbourg, St-Gall, Muttenz, Vaduz, Delémont, Ecublens, Fribourg, Genève, Montreux, Sierre, Sion, Vevey, Yverdon-les-Bains, Chiasso, Mendrisio.  
    /fr/medias/earth-hour-offrir-une-heure-a-la-terre
  • Le chocolat durable reste un doux rêve

    En Suisse, les chocolatiers et le commerce de détail se classent dans la moyenne internationale. La «Chocolate Scorecard 2023 » mise en place par l’ONG « Be Slavery Free » et communiquée par un groupe d'ONG internationales, évalue 72 fabricants de chocolat du monde entier sur la base de différents critères en lien avec la durabilité comme la déforestation, les violations des droits humains ou la transparence. Le cacao est, à l’échelle planétaire, l’une des principales causes de destruction des forêts, et donc un moteur important des crises du climat et de la perte de biodiversité.
    /fr/medias/le-chocolat-durable-reste-un-doux-reve
  • Des alternatives pour Pâques

    Les fêtes de Pâques font nettement augmenter la consommation de poisson, d’œufs et de viande d’agneau en Suisse. Les détaillants s’en réjouissent sans doute, mais pas la nature. Car les effets de nos menus de Pâques traditionnels sur l’environnement sont consternants. Surtout qu’il existe depuis longtemps des options plus durables.
    /fr/medias/des-alternatives-pour-paques
  • La coexistence de l’être humain et du loup est une priorité

    Les associations de protection de l’environnement Pro Natura, WWF Suisse, BirdLife Suisse et Groupe Loup Suisse renoncent à saisir le référendum contre la loi sur la chasse révisée. En décembre 2022, le Parlement a manqué l’opportunité d’adopter une loi convaincante sur le plan technique permettant une régulation du loup tenant clairement compte des dommages. Cette loi aurait permis d’aborder les défis que rencontrent l’agriculture et l’économie alpestre de manière plus efficace. La coexistence avec le loup est malgré tout possible sur la base de la loi révisée. La réglementation par le biais d’une ordonnance sur la chasse qui ne mette pas l’existence du loup en péril et qui continue de renforcer la protection des troupeaux, ainsi que la mise en œuvre commune de ces deux mesures dans tous les domaines – alpages, secteur agricole et forestier, organisations de défense de la nature – ainsi que par les cantons et les communes sont décisives.
    /fr/medias/la-coexistence-de-letre-humain-et-du-loup-est-une-priorite
  • Un outil du WWF aide les entreprises et les instituts financiers à évaluer les risques naturels

    Le WWF présente aujourd’hui au WEF de Davos le «Biodiversity Risk Filter» (BRF). Celui-ci doit aider les entreprises et les instituts financiers à reconnaître les risques liés à la biodiversité dans leurs activités, leurs chaînes de création de valeur et leurs investissements, et à prendre des mesures adéquates. Le BRF est le premier outil gratuit de ce genre.
    /fr/medias/un-outil-du-wwf-aide-les-entreprises-et-les-instituts-financiers-a-evaluer-les-risques-naturels
  • OUI à la loi sur les objectifs climatiques

    L’UDC déposera son référendum demain. Le WWF prend clairement position pour un OUI au contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers. Nous disons OUI aux mesures de protection du climat qu’il est urgent de prendre, à un approvisionnement énergétique sûr et indépendant ainsi qu’au développement du site d’innovation suisse.
    /fr/medias/oui-a-la-loi-sur-les-objectifs-climatiques
  • Développement des énergies renouvelables : La CEATE-N dit oui à la protection des biotopes, mais le compromis doit encore être amélioré

    L’Alliance-Environnement salue le fait que la CEATE-N maintient la protection des biotopes d’importance nationale et encourage le développement de l'énergie solaire sur les infrastructures existantes. Elle s'inquiète toutefois du développement des éoliennes dans les zones forestières et rappelle que le développement de projets hydroélectriques ne doit pas être exempté des procédures existantes.
    /fr/medias/developpement-des-energies-renouvelables-la-ceate-n-dit-oui-a-la-protection-des-biotopes-mais-le
  • Les organisations environnementales, de consommateurs et de la santé mettent en garde contre un manque de transparence accru dans la procédure d’autorisation des pesticides

    Une majorité de la Commission de l’économie et des redevances du Conseil national a cédé aujourd’hui à la pression des groupes agrochimiques et a limité le droit des organisations de défense de l’environnement d’être partie dans la procédure d’autorisation des pesticides. Cette décision va à l’encontre de la décision du Tribunal fédéral et des prescriptions de la loi sur la protection de la nature et du paysage.
    /fr/medias/les-organisations-environnementales-de-consommateurs-et-de-la-sante-mettent-en-garde-contre-un
  • Jour du Dépassement: quand moins c’est mieux

    Le 13 mai est le jour où les ressources de la Terre seraient épuisées si tous ses habitants et habitantes vivaient comme la population helvétique. Le WWF Suisse propose de calculer sa propre empreinte carbone et de l’améliorer. Si toute la planète vivait comme les Suisses et les Suissesses, nous aurions besoin des ressources de 2,8 Terres. La Suisse couvre 77% de ses besoins en ressources écologiques en s’approvisionnant à l’étranger. Les plus grands leviers pour rectifier la situation sont l’alimentation, la mobilité, la construction et le chauffage. Nous sommes tous et toutes en mesure de contribuer à ménager les ressources sans réellement nous priver.
    /fr/medias/jour-du-depassement-quand-moins-cest-mieux
  • Tout à la poubelle: peu de viande, beaucoup de légumes

    À l’occasion de la journée du sauvetage des denrées alimentaires, le WWF met en lumière les conséquences, pour l’environnement, du gaspillage de viande de bœuf et de légumes en Suisse. La production de denrées alimentaires est l’un des moteurs les plus importants de la crise climatique. Savoir que près de 40% de la nourriture produite dans le monde n’est pas consommée n’en paraît que plus absurde.
    /fr/medias/tout-a-la-poubelle-peu-de-viande-beaucoup-de-legumes
  • Politique agricole au point mort jusqu’en 2030

    Le Conseil national a approuvé un mini train de mesures de politique agricole qui n’aborde pas les défis urgents dans le domaine du climat et de l’environnement. En laissant passer cette chance, il affaiblit la position de l’agriculture suisse sur le marché. 
    /fr/medias/politique-agricole-au-point-mort-jusquen-2030
  • Les instituts financiers suisses contribuent à la déforestation mondiale

    Quel est le lien entre les instituts financiers suisses et le défrichement des forêts en Amazonie ou dans le Sud-Est asiatique? Dans son rapport international «Seeing the Forest for the Trees», le WWF montre que les instituts financiers suisses investissent plus de 98 milliards de dollars US dans les plus grands acheteurs d’huile de palme, sans s’assurer que celle-ci a été produite de manière durable. Ils portent ainsi une part de responsabilité dans les dommages causés à l’environnement et aux forêts.
    /fr/medias/les-instituts-financiers-suisses-contribuent-a-la-deforestation-mondiale
  • Le Conseil national limite le droit de recours des organisations

    Aujourd’hui, une coalition de politiciennes et de politiciens bourgeois a limité les droits de la nature. Dans le cas de projets de moins de 400 mètres carrés, les organisations de protection de la nature et du paysage ne pourront plus faire valoir le respect du droit environnemental en vigueur. Le fait que, dans la plupart des cas, elles obtiennent gain de cause devant les tribunaux montre pourtant qu’elles utilisent leur droit de recours en étant conscientes de leur responsabilité.
    /fr/medias/le-conseil-national-limite-le-droit-de-recours-des-organisations
  • De précieux ruisseaux et rivières: huit cours d’eau suisses ont été mis à l’honneur

    Les cours d’eau naturels sont indispensables à l’être humain et à la nature. C’est pourquoi l’association Rivières Perles et le WWF mettent à l’honneur les communes qui s’engagent pour la préservation de leurs ruisseaux et rivières sauvages. Ces cours d’eau ont été retenus lors de la cérémonie organisée aujourd’hui à Zurich:
    /fr/medias/de-precieux-ruisseaux-et-rivieres-huit-cours-deau-suisses-ont-ete-mis-a-lhonneur
  • Indice de protection climatique : la Suisse perd du terrain

    Par rapport à l’an dernier, la Suisse perd 7 rangs au classement du Climate Change Performance Index (CCPI). Elle est désormais 22e au palmarès des pays comparés d’après les mesures qu’ils prennent pour protéger le climat.  •    Sur les 60 pays comparés dans le cadre du CCPI, la Suisse glisse du 15e au 22e rang par rapport à 2021. •    Elle obtient ses plus mauvaises notes dans les catégories de la politique climatique nationale, de la consommation d’énergie par habitant·e et de l’objectif de développement des énergies renouvelables à l’horizon 2030. •    Globalement, la Suisse est même moins bien notée que l’Egypte, les Philippines et l’UE. •    L’essentiel est, désormais, de saisir les trois grandes occasions de combler ce retard : la votation populaire sur le contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers, la révision de la loi sur l’énergie et celle de la loi sur le CO2. Citation de Patrick Hofstetter, expert de la protection du climat au WWF Suisse «La Suisse est sur le point de se faire devancer par la communauté internationale. Il est maintenant primordial que le peuple dise clairement OUI au contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers et qu’il saisisse l’occasion de la révision de la loi sur l’énergie et de celle sur le CO2 afin de développer l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et de réduire notablement les émissions.» La Suisse mauvaise élève La Suisse obtient surtout de mauvaises notes dans les sous-catégories Objectif de développement des énergies renouvelables à l’horizon 2030 et Consommation d’énergie par habitante. Dans la catégorie Politique nationale, la Suisse est également mal notée. Ce n’est pas une surprise, puisque notre politique climatique actuelle repose toujours sur les débats politiques de 2010, c’est-à-dire bien avant l’Accord de Paris sur le climat.  Ne pas rater le coche Pour la Suisse, ce qui compte désormais c’est de ne pas laisser l’écart se creuser. En juin prochain, le peuple devra se prononcer sur le contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers. Un OUI aux urnes signifierait une baisse des émissions de gaz à effet de serre à zéro net d’ici 2050. La loi sur l’énergie en vigueur a elle aussi besoin d’être révisée. Concrètement, les énergies renouvelables doivent être développées rapidement, mais en ménageant l’environnement. Surtout, il s’agit d’exploiter les potentiels en matière d’économies d’énergie. La loi sur le CO2 doit par ailleurs être harmonisée avec les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat.   Le podium reste vide Les places 1 à 3 sont toujours vacantes. Aucun pays ne se trouve sur une trajectoire de limitation à 1,5 degré. Le Danemark et la Suède restent, et de loin, les pays les mieux notés grâce à leurs mesures ambitieuses en matière de protection du climat et au développement rapide de leur production d’énergie renouvelable. Même l’UE, dans son ensemble, fait désormais mieux que la Suisse, alors que sa politique de mise en œuvre de l’Accord de Paris n’est pas encore entrée en vigueur. Les États grands producteurs de pétrole et de gaz, le Kazakhstan, l’Arabie Saoudite et l’Iran ferment la marche. ---- Informations sur l’indice de la protection du climat : L’indice de la protection du climat (Climate Change Performance Index, CCPI) publié par Germanwatch, le Climate Action Network et le NewClimate Institute est un classement de 59 pays, plus l’UE dans sa globalité, responsables ensemble d’environ 90% des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Les quatre catégories évaluées sont les suivantes : émissions de gaz à effet de serre (40%, état en 2021), énergies renouvelables (20%, état en 2020), consommation d’énergie (20%, état en 2020) et politique climatique (20%, état en 9/2022). Ce dernier point repose sur les estimations de spécialistes issus d’organisations et de think tanks des pays concernés. Cette année, pas moins de 450 expert·e·s ont participé à l’élaboration de l’indice. Lien vers le rapport CCPI et les illustrations. Contact: Cédric Jacot-Guillarmod, porte-parole Romandie WWF Suisse, tél. 079 445 87 79,  cedric.jacot-guillarmod@wwf.ch   Patrick Hofstetter, expert en questions climatiques au WWF Suisse, tél. 044 297 22 77, patrick.hofstetter@wwf.ch  
    /fr/medias/indice-de-protection-climatique-la-suisse-perd-du-terrain
  • La compensation de CO2 vouée à disparaître

    Dans un guide à l’attention des entreprises, le WWF montre comment le financement climatique supplémentaire peut vraiment faire la différence. Il explique également que le principe «argent contre tonne» permet de donner un prix réaliste aux coûts liés au climat. La Conférence mondiale sur le climat en Egypte met aussi en lumière les efforts des entreprises en matière de protection du climat. Durant la COP 27, António Guterres, secrétaire général de l’ONU, a toutefois vivement critiqué le fait qu’elles se limitent trop souvent à compenser leurs émissions. «Acheter des crédits CO2 n’est pas une mesure suffisante pour protéger le climat», affirme pour sa part Lene Petersen, experte en matière de protection climatique au WWF Suisse. Et d’ajouter: «Il est urgent de trouver un nouveau modèle pour améliorer le financement des efforts entrepris dans ce domaine».  Comment les entreprises doivent-elles s’y prendre pour mettre davantage de ressources financières à la disposition de la protection mondiale du climat? Le nouveau guide du WWF leur montre comment y parvenir sans pratiquer l’écoblanchiment ni utiliser de slogans marketing sur le monde «climatiquement neutre». Fruit d’une collaboration entre le WWF Suisse et le WWF Allemagne, ce document intitulé «FIT FÜR PARIS» n’est pour l’heure disponible qu’en allemand.  Lene Petersen: «Pour les entreprises, le plus important reste de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre jusqu’à atteindre un objectif climatique reposant sur des bases scientifiques, et ce tout au long de la chaîne de création de valeur, à savoir les émissions de scope 1 à 3. Ce n’est qu’ainsi que leurs stratégies climatiques seront en phase avec les objectifs visés par l’Accord de Paris. C’est également la seule chance, pour la planète, de ne pas dépasser la barre de 1,5 degré fixée à Paris comme limite à l’augmentation des températures.» Un financement climatique supplémentaire constitue un élément important des stratégies climatiques des entreprises et a l’avantage d’être compatible avec les objectifs visés par l’Accord de Paris. Si les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites à zéro net d’ici 2050, une lacune de financement considérable de plusieurs milliards de dollars doit être comblée d’ici là.  «Les entreprises peuvent contribuer à combler cette lacune de financement et à la réalisation de l’objectif zéro émission nette mondial. Pour cela, elles doivent réduire leurs futures émissions et, en même temps, prendre la responsabilité financière de leurs émissions actuelles», dit encore Lene Petersen.  Si les entreprises veulent contribuer à accélérer la décarbonisation mondiale en jouant le rôle de «sergents du climat», elles ne doivent pas compter tonne pour tonne pour, en fin de compte, accéder à une neutralité climatique de façade. «Dans l’idéal, les entreprises donnent un prix à toutes les émissions qu’elles continuent de générer en y intégrant les coûts liés aux conséquences climatiques», ajoute encore Lene Petersen. D’après l’agence fédérale allemande pour l’environnement, ces coûts sont actuellement d’environ 200 francs par tonne de CO2. Au début, si les émissions sont encore importantes, cette méthode peut entraîner des budgets très élevés, raison pour laquelle le WWF recommande, dans son guide, d’augmenter progressivement le prix estimé du CO2 et de tenir compte petit à petit de toutes les émissions de gaz à effet de serre. Les entreprises investissent le budget quantifié dans des projets de protection climatique efficaces et variés, par exemple dans le programme Landscape ou des solutions basées sur la nature.  De cette manière, le financement «argent contre tonne», plus efficace, remplace l’ancien «tonne pour tonne». Les «sergents du climat» renforcent ainsi la transformation systématique et donnent un prix réaliste à leurs dommages climatiques plutôt que de décompter à postériori leurs émissions au moyen de méthodes douteuses. Il s’agit d’un élément important pour établir, dans les entreprises, des stratégies climatiques compatibles avec les objectifs définis à Paris. Informations complémentaires Lien vers le guide (en allemand) Lien vers le résumé (en anglais) Contact Cédric Jacot-Guillarmod, WWF Suisse, Porte-parole, 079 445 87 79, cedric.jacot-guillarmod@wwf.ch Christoph Kinsperger, WWF Suisse, Senior Communication Advisor, 078 749 88 14, christoph.kinsperger@wwf.ch
    /fr/medias/la-compensation-de-co2-vouee-a-disparaitre
  • Étude du WWF sur les bâtonnets de poisson: les plantes font bien mieux

    Une étude du WWF Suisse s’est penchée sur le bilan écologique de dix variétés de bâtonnets de poisson et de sept substituts végétaux en vente dans le commerce de détail suisse. Les résultats ne laissent planer aucun doute: l’impact sur l’environnement des bâtonnets de poisson et 3,6 fois supérieur à celui des articles à base de plantes.
    /fr/medias/etude-du-wwf-sur-les-batonnets-de-poisson-les-plantes-font-bien-mieux
  • S’en tenir aux faits avec le loup

    Depuis début 2022, vingt-quatre loups ont fait l’objet d’une décision d’abattage et quatre meutes ont été régulées, les organisations de protection de l’environnement n’ont pas fait recours une seule fois. Ce bilan montre que la loi sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages (LChP) permet déjà d’intervenir sur les populations de loups. Dans ce contexte, Pro Natura, BirdLife, le Groupe Loup Suisse et le WWF n’ont cessé de rappeler leur soutien à une gestion pragmatique du loup. La LChP peut être révisée pour y ajouter une régulation préventive axée sur les dommages et procurer un réel soulagement à l’économie alpine. Mais il n’y a aucune raison valable d’autoriser une chasse au loup analogue à celle qui est pratiquée pour le bouquetin.
    /fr/medias/sen-tenir-aux-faits-avec-le-loup
  • Le secteur financier suisse investit dans la crise climatique

    Les investissements et les financements proposés et effectués par les caisses de pension, les assurances, les banques et les gestionnaires de fortune suisses alimentent la crise climatique au lieu d’aider notre pays à atteindre les objectifs climatiques fixés par le gouvernement. C’est ce que révèlent les tests climatiques publiés aujourd’hui par l’Office fédéral de l’environnement.
    /fr/medias/le-secteur-financier-suisse-investit-dans-la-crise-climatique
  • Rapport sur les questions climatiques : le dossier avance à petits pas

    À partir de 2024, la loi obligera les grandes entreprises à faire preuve de transparence sur les effets de leurs activités sur le climat. Le Conseil fédéral a adopté aujourd’hui l’ordonnance concernant la mise en œuvre contraignante, par les grandes entreprises suisses, des recommandations du groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques. S’il s’agit d’une étape positive, le WWF juge l’ordonnance trop vague. Pour contraindre la place financière et le secteur économique à prendre leurs responsabilités, des exigences minimales concrètes sont nécessaires.
    /fr/medias/rapport-sur-les-questions-climatiques-le-dossier-avance-a-petits-pas